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Dans quelques jours, les utilisateurs européens de Facebook et Instagram se verront proposer une offre payante pour accéder à ces deux réseaux sociaux sans publicité. 10 à 13 euros en fonction du support. Meta, la maison mère de Facebook, dit s’adapter aux nouvelles règles européennes en matière de protection des données.
« Quand c’est gratuit, c’est vous le produit », le vieil adage d’Internet se vérifie une fois de plus. Le business de Facebook et de ses réseaux associés, Instagram, Threads et même WhatsApp : ce sont les données personnelles de ses utilisateurs. C’est ce qui permettait à Meta de vous proposer des publicités personnalisées, sur-mesure et quand vous cédiez aux sirènes du marketing ciblé. Vous rendiez Mark Zuckerberg un peu plus riche et ses entreprises un peu plus profitables.
Le mois dernier, interrogé par the Verge, le patron de Meta explicitait cette stratégie : « Nous avons un mode d’emploi bien rodé : d’abord, nous créons un produit qui génère de la joie, que les gens apprécient. Puis, nous cherchons à les retenir. Ensuite, on cherche à grossir, à attirer plus d’utilisateurs. Et seulement après, dans un quatrième temps, on peut penser à la monétisation. Nous prenons notre temps pour passer d’une étape à une autre… mais ça fonctionne ! »
Sauf que l’Union européenne et sa réglementation RGPD est venue tout gâcher en donnant aux internautes européens le choix de refuser de partager leurs données.
En expliquant que cette mesure de protection met à mal sa rentabilité, Meta révèle enfin ouvertement sa véritable nature.
M. B.
