vendredi 14 mars 2025
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Euro 2024 : l’Allemagne signe un carton contre l’Écosse pour son entrée en lice

Très attendue pour le match d’ouverture du Championnat d’Europe 2024 chez elle, l’Allemagne n’a pas déçu. À Munich, les Allemands n’ont laissé aucune chance à une Écosse dépassée (5-1). La Nationalmannschaft prend un départ idéal dans le groupe A.

C’est ce qu’on appelle des débuts en fanfare. Sur le papier, l’Écosse ne représentait pas un grand danger pour une nation comme l’Allemagne, a fortiori sur le sol allemand. Mais avec les dernières piètres prestations des quadruples champions du monde lors des grandes compétitions, il fallait bien entrer dans cet Euro 2024 à domicile. Mission accomplie pour Julian Nagelsmann et ses hommes.

Dans une Allianz-Arena de Munich bien garnie, les supporters écossais venus en nombre ont rapidement baisser d’un ton face à la prestation allemande. Il n’a fallu que quelques minutes à Die Mannschaft pour faire plier la Tartan Army, surnom de l’équipe nationale écossaise.

Wirtz et Musiala régalent

Auteur d’une saison splendide avec le Bayer Leverkusen, Florian Wirtz a ouvert le score d’une frappe à l’entrée de la surface de réparation. Servi par Joshua Kimmich, l’ailier a repris du plat du pied sans contrôle et trompé une première fois le gardien Angus Gunn (10e). L’Écosse, étouffée dès le coup d’envoi et privée de ballon avec à peine 32% de possession dans le premier acte, a cédé à nouveau dans les minutes suivantes.

Et après Wirtz, c’est l’autre pépite de 21 ans de la sélection, Jamal Musiala, qui a fait tremble les filets. Dans la surface de réparation, Kai Havertz a fixé la défense et trouvé son coéquipier. Le Bavarois Munichois s’est alors ouvert un angle de tir grâce à un joli contrôle avant de catapulter le cuir dans la lucarne (19e). Moins de 20 minutes de jeu et déjà 2-0 grâce à ses jeunes talents, c’est ce qu’on appelle un début de rencontre idéal pour l’Allemagne.

Un message clair adressé à toute l’Europe

Dominatrice, la sélection allemande a plié tout suspense avant la pause. Ryan Porteous, le défenseur central écossais, s’est rendu coupable d’un tacle très dangereux sur Ilkay Gündogan. L’arbitre français, Clément Turpin, n’a pas hésité après avoir revu les images : penalty logique et carton rouge pour l’Écossais. Kai Havertz, sereinement, s’est chargé de frapper le penalty pour porter le score à 3-0 (45+1e).

Avec ce scénario parfait et contre un adversaire réduit à dix, le sélectionneur Nagelsmann a fait tourner son effectif en seconde période. Entré en jeu depuis cinq minutes, Niclas Füllkrug a pris part à la fête en corsant l’addition d’une lourde frappe en pleine lucarne (68e). Seule ombre à ce festival offensif : en fin de match, l’Écosse a sauvé l’honneur en réduisant l’écart avec de la réussite quand Antonio Rüdiger a malencontreusement trompé son propre gardien Manuel Neuer de la tête (88e). Mais il fallait finir sur une note positive, et Emre Can, d’un tir enroulé précis au pied du poteau, a ajouté un but et ravi les supporters une dernière fois (90+3e).

Le message est bien passé à toute l’Europe après cette démonstration. Les Allemands comptent jouer les premiers rôles à domicile. La Hongrie, leur prochain adversaire dans le groupe A (le 19 juin à Stuttgart), est prévenue.

A. B.