dimanche 22 décembre 2024
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En Jordanie, les pays arabes se penchent sur l’avenir de la Syrie

Le Comité de liaison ministériel arabe sur l’avenir de la Syrie s’est réuni à Aqaba, dans le sud de la Jordanie, samedi 14 décembre, afin d’examiner les rapides changements politiques et sécuritaires qui interviennent dans le pays. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie Geir Pedersen ainsi que la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas et le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan ont également pris part à la réunion. 

Trois points essentiels ont été discutés lors de la réunion du Comité ministériel arabe sur l’avenir de la Syrie qui s’est réuni samedi 14 décembre dans la ville jordanienne d’Aqaba.

Il y a d’abord été question de la transition politique. Tous les responsables présents ont souhaité qu’elle continue de se dérouler de façon pacifique avec l’objectif de permettre aux Syriens d’élire librement leur président et leur gouvernement, tout en incluant toutes les communautés du pays. « Nous voulons que ce moment historique se transforme en réalisations pour le peuple syrien, à travers la construction de son avenir et la fin de l’ère durant laquelle il a souffert pendant des dizaines d’années », a notamment rappelé le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi.

Empêcher le groupe État islamique de se réorganiser

Les différents participants à la réunion ont également demandé l’arrêt immédiat des combats et un contrôle des armes en circulation par les autorités en place. Il s’agit d’une mesure nécessaire pour empêcher le groupe État islamique de se réorganiser, a estimé le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein : « Les pays influents qui sont affectés par la situation en Syrie ont tous intérêt à ne pas voir le pays se transformer en une nouvelle Libye. C’est ce sur quoi il faut travailler : la construction d’une véritable stabilité en Syrie », a-t-il insisté.

Les discussions ont enfin porté sur le retour volontaire des réfugiés. Il ne sera possible que si des conditions de vie sûres et dignes sont garanties aussi bien aux Syriens qui ont fui à l’étranger qu’aux populations déplacées au sein même des frontières de la Syrie.

M. E.