Sobriété énergétique oblige, après les monuments historiques, c’est au tour des bureaux et commerces de la capitale d’éteindre les lumières en fin de journée. Ailleurs, l’éclairage public sera coupé pour faire des économies.
Laisser les lumières allumées en fin de journée dans les bureaux et commerces parisiens sera désormais passible d’une verbalisation, voire de sanctions administratives. À partir de ce mardi 1er novembre, la ville de Paris enjoint tous les acteurs économiques et associatifs de mettre fin à l’éclairage de leurs locaux et enseigne à la fin de la journée.
Interdiction également des panneaux publicitaires lumineux qui restaient allumés toute la nuit. Dès le 1er décembre prochain, ils devront être éteints entre 23h45 et six heures du matin. Ces mesures entrent dans le cadre du plan de sobriété énergétique initié en octobre par le gouvernement pour faire face à la pénurie possible de gaz ou d’électricité cet hiver. Celui-ci prévoit une extinction sur tout le territoire à partir du 1er juin 2023. Les panneaux destinés à l’information liée aux services publics, à la sécurité routière et à l’accès aux droits feront exception, précise le texte.
Éclairage public coupé à minuit
D’autres villes comme Lyon, Toulouse ou Clermont-Ferrand et Strasbourg ont déjà commencé à couper l’éclairage public plusieurs heures la nuit.
Mais selon l’agence de la transition écologique, couper l’éclairage la nuit n’est pas la meilleure façon d’économiser de l’énergie. L’Ademe préconise plutôt de moderniser le système actuel, très énergivore, en utilisant notamment des ampoules LED. Un investissement qui permettrait de réduire de 50% à 80% le budget alloué à l’éclairage public.
Bessaïah M.