vendredi 22 novembre 2024
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La Thrombolyse, primordiale pour éviter aux victimes d’AVC le handicap

L’application à temps d’une Thrombolyse chez les patients présentant un accident vasculaire cérébrale (AVC) est primordiale pour leur éviter toute complication et leur faciliter la rééducation physique, a souligné vendredi à Oran le chef de service de Médecine physique et réadaptation (MPR) au CHU d’Oran.

« Cette technique, consistant à désagréger les caillots de sang obstruant les vaisseaux sanguins pour les patients victimes d’AVC, est plus qu’impérative pour éviter le handicap et faciliter la rééducation physique de ces patients et, de ce fait, un retour rapide à la normale », a précisé à l’APS le Professeur Khaled Layadi, chef de service MPR au CHU d’Oran en marge des 6e Journées internationales de la médecine physique et de la réadaptation.

Ce protocole stipule que cette thérapie doit être appliquée dans un délai ne dépassant pas les 4 heures après un AVC afin qu’elle soit efficace car, au-delà de ce temps, il est considéré que le cerveau aurait subi des dégâts irréversibles, note-t-on.

« Cette technique est appliquée dans plusieurs centres hospitalo-universitaires du pays, toutefois l’Algérie est un pays continent et les wilayas sont assez grandes et vastes avec des zones éparses, d’où l’importance de réfléchir à des solutions pour ces régions, le malade ayant subi un AVC ne peut pas attendre. »

Il faudrait penser, selon Pr Layadi, à lancer un programme national au profit des médecins généralistes sur la thrombolyse afin qu’ils puissent l’appliquer en cas d’urgence et « prendre en charge des patients victimes d’AVC, à temps, et leur éviter d’arriver à un stade ou la rééducation physique ne peut plus faire grande chose ».

Les 6e journées internationales de la médecine physique et de la réadaptation sont organisées par le service de médecine physique et de réadaptation du Centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Oran conjointement avec l’Observatoire du handicap, de la réadaptation et de l’éthique de la santé (OHRES) du même établissement sanitaire.

Plus de 430 participants de différents établissements hospitaliers du pays et de l’étranger prennent à ces journées scientifiques auxquelles 156 interventions, entre conférences, communications orales, ateliers, tables rondes et e-posters, sont prévues.

Plusieurs thèmes ont été retenus pour cette manifestation de 3 jours, comme la réadaptation post-accidents vasculaires cérébraux (AVC), la maladie de Parkinson, la sclérose en plaque et les troubles de l’équilibre dans la pathologie neurologique centrale.

APS