La dépouille de la journaliste et moudjahida, Zineb El Mili, décédée samedi en France à l’âge de 87 ans, des suites d’une longue maladie, est arrivée mercredi à l’aéroport international Houari-Boumediene (Alger).
Etaient présents au salon d’honneur de l’Aéroport pour accueillir la dépouille de la défunte, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Laïd Rebiga, le Conseiller du Président de la République chargé des relations extérieures, M. Abdelhafid Allahoum et le Conseiller auprès du Président de la République, chargé de la culture et de l’audiovisuel, M. Ahmed Rachedi, outre la famille de la défunte, ses amis et nombre de moudjahidine.
A cette occasion, M. Rebiga a présenté ses sincères condoléances à la famille de la défunte, à ses compagnons dans la lutte contre l’occupant français et à la corporation de la presse, affirmant qu’avec la disparition de Zineb El Mili « l’Algérie perd une vaillante moudjahida, une nationaliste avérée et une journaliste chevronnée », en témoigne « son parcours exceptionnel ».
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait adressé un message de condoléances à la famille de la défunte dans lequel il a affirmé qu’elle « était connue pour ses opinions audacieuses et son attachement à notre histoire nationale et à la défense de l’Algérie ».
Née en 1935 à Tébessa, fille de Larbi Tébessi et épouse de l’ancien diplomate Mohamed El Mili, la défunte est connue dans la presse algérienne post-indépendance. Journaliste du quotidien Ech-chaab, elle était connue pour sa bravoure, ses avis politiques et ses contributions culturelles en faveur de l’Algérie et de son indépendance.
La défunte sera inhumée jeudi au cimetière de Sidi Yahia à Alger.