vendredi 14 mars 2025
Accueil > A la UNE > Asean : la dénucléarisation de la Corée du Nord, «condition préalable à la paix en Indo-Pacifique»

Asean : la dénucléarisation de la Corée du Nord, «condition préalable à la paix en Indo-Pacifique»

La réunion de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN), s’est terminée le 13 novembre à Phnom Penh au Cambodge. Alors que les tensions sont importantes dans la région, cristallisée par la Chine, la Corée du Sud a souhaité rappeler l’importance de la question nord-coréenne. Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol s’est exprimé à ce sujet lors de la dernière séance de cet ASEAN 2022.

« Une condition préalable à la paix dans l’Indo-Pacifique » c’est ainsi que la dénucléarisation de la Corée du Nord est qualifiée par le président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Le pays vient de connaître un mois d’octobre particulièrement tendu avec son voisin où de nombreux tirs ont été observés des deux côtés de la frontière.

Option du dialogue toujours possible

Selon Séoul, si Kim Jong-un venait à tirer une nouvelle fois un missile intercontinental ou bien même effectuer un essai atomique, la réponse se devrait d’être ferme. Yoon Suk-yeol a toutefois rappelé que l’option du dialogue est encore possible et a indiqué « vouloir offrir toute l’aide nécessaire pour la dénucléarisation de la Corée du Nord ».

Plus tôt dans la semaine, et toujours lors de la réunion de l’ASEAN, le président sud-coréen s’est également entretenu avec les représentants chinois. Il y a fait part de ses inquiétudes et a appelé à un retour de la coopération entre Pékin, Séoul et Tokyo face à Pyongyang. Li Keqiang, Premier ministre chinois, a répondu à l’appel en indiquant que la Chine jouait un rôle « constructif » sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne. D’un autre côté, Séoul compte par ailleurs s’entendre avec les États-Unis, invités à la réunion, sur une possible solution commune.

Réponse « forte et ferme »

Les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud ont par ailleurs promis, le 13 novembre, une réponse « forte et ferme » en cas d’essai nucléaire nord-coréen, le premier depuis 2017, une hypothèse revenue dans l’actualité après une série record d’essais d’armements de Pyongyang.

C. F.