dimanche 22 décembre 2024
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Clôture des travaux du 3e Congrès de la SAGHA à Oran

Les travaux du 3e Congrès de la Société algérienne de chirurgie du genou, de la hanche et de l’arthroscopie (SAGHA), qui a porté sur le thème des prothèses totales de la hanche et du genou, ont été clôturés, dimanche à Oran.

Des spécialistes Algériens, et étrangers ont animé, durant trois jours, des conférences, des symposiums et des ateliers sur divers thèmes autour de la chirurgie orthopédique, notamment les prothèses totales du genou et de la hanche, ainsi que l’arthroscopie.

Des spécialistes ont souligné, en marge de cet évènement, les dangers de la consommation des corticoïdes, sans avis médical, pour augmenter le poids, notamment sur les os.

En effet, des dizaines de cas de jeunes filles, présentant de graves problèmes osseux, ont été observés suite à la consommation de corticoïdes pour des raisons non-médicales et sans l’avis d’un spécialiste.

Le Pr Lyes Aït El Hadj, président de la SAGHA et chef de l’unité des urgences à l’hôpital « Boukheroufa Abdelkader » de Ben Aknoun à Alger, a indiqué dans une déclaration à l’APS, en marge de cet évènement, que sur 600 opérations chirurgicales bilatérales et simultanées de pose de prothèses totales de la hanche qu’il a effectué, depuis 2013, une centaine concernait de jeunes filles qui ont consommé des corticoïdes de manière excessives et sans avis médical.

Il s’agit de jeunes filles âgées entre 18 et 22 ans, qui ont consommé des corticoïdes pour augmenter leurs poids, a-t-il déploré, ajoutant que cette consommation a conduit à la nécrose de la tête fémorale des deux hanches, ce qui a nécessité la pose de prothèses totales bilatérales.

Pour sa part, le chef de service de chirurgie orthopédique à la clinique Fellaoucen, relevant du CHU d’Oran, le Pr Mohamed Medjahed, a indiqué qu’il a été également confronté à ce genre de cas, avec une dizaine de patientes qu’il a opéré pour la pose de prothèse totale da la hanche.

Les deux spécialistes ont regretté de voir des filles à la fleur d’âge subir des interventions chirurgicales aussi lourdes, appelant à faire preuve de plus de vigilance quant à la consommation de corticoïdes pour des raisons non-médicales et sans avis d’un spécialiste.

B. M.