Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali a reçu, lundi à Alger, une délégation du Parlement européen, composée des membres de la commission parlementaire mixte Algérie-Union européenne (UE), conduite par son président Andria Cozzolino, au cours de laquelle les deux parties ont examiné l’état des relations entre l’Algérie et l’UE et leurs perspectives, a indiqué un communiqué de la Chambre basse du Parlement.
A ce titre, le président de l’APN a précisé que « les relations entre l’Algérie et l’UE ne datent pas d’aujourd’hui », ajoutant que « la tenue de la 1re session de la commission parlementaire mixte a permis de prendre un nouveau départ pour repartir sur de bonnes bases, dont les contours ont été clairement définis par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, afin de renforcer les relations entre les deux parties, notamment après leur refroidissement en 2019 et 2020, suite à certaines déclarations hostiles à l’Algérie ».
« L’Algérie aspire aujourd’hui à renforcer ces relations, pour être plus équilibrées et privilégiées, notamment dans le cadre des priorités fixées par les deux parties et fondées sur le principe du dialogue et du respect mutuel, tout en tenant compte de leurs intérêts », a-t-il ajouté.
« Le président du Conseil européen a réussi, lors de sa récente visite en Algérie, à donner une forte impulsion aux relations bilatérales, lorsqu’il a affirmé que l’Algérie constitue un partenaire essentiel pour l’Union européenne (UE), tant par son expérience en matière de lutte contre le fléau du terrorisme que par son poids comme fournisseur fiable d’énergie, outre son approche équilibrée dans le règlement du problème de la migration clandestine », a-t-il poursuivi.
Le président de l’APN a salué les résultats de la déclaration conjointe Algérie-UE sanctionnant les travaux de la 1ère session de la Commission parlementaire mixte (CPM), soulignant que ladite déclaration « sert les intérêts de l’Algérie et de l’UE ».
De son côté, M. Cozzolino a affirmé que la Commission mixte avait débattu aujourd’hui de questions « d’une extrême importance à l’instar des problèmes que connait la région en Libye ainsi que le conflit entre le Maroc et le Sahara Occidental, outre les répercussions de la situation en Ukraine ».
Par ailleurs, il a « valorisé les résultats de la 1ère session de la Commission mixte qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts visant à approfondir davantage le dialogue entre les deux parties », estimant que la culture que les deux parties ont en commun était le secret de la réussite de cette session couronnée par une déclaration conjointe qui sert leurs intérêts.