Israël pleure samedi la mort de trois otages tués « par erreur » par ses propres soldats dans la bande de Gaza, où l’armée multiplie les raids aériens malgré les pressions de son allié américain pour plus de retenue. Peu après l’annonce, qui a beaucoup ému en Israël, des familles d’otages et des sympathisants ont défilé avec des photos de captifs devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv pour demander un accord immédiat en vue de leur libération.
Peu après l’annonce que des soldats israéliens ont tué trois otages « par erreur » dans la bande de Gaza, des familles d’otages et des sympathisants ont défilé avec des photos de captifs devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv pour demander un accord immédiat en vue de leur libération.
« Chaque jour, un otage meurt », pouvait-on lire sur une affiche alors qu’un drapeau israélien placé dans la rue a été aspergé de peinture rouge évoquant du sang. « Le seul moyen de libérer les otages vivants est la négociation », a déclaré sur place Motti Direktor, un manifestant de 66 ans. « Nous sommes ici après une soirée bouleversante, et je meurs de peur. Nous exigeons un accord maintenant », a déclaré Merav Svirsky, dont le frère Itay est otage à Gaza.
G. K.