C’est l’épilogue des élections de mi-mandat aux États-Unis où un ultime siège de sénateur était en jeu dans l’État de Géorgie. Il est remporté par le sortant démocrate Raphaël Warnock. Le parti du président Joe Biden conforte sa majorité.
Cette fois, le suspense n’aura pas duré plusieurs jours. Même si la victoire de Raphaël Warnock est courte, elle est arrivée au soir de ce deuxième tour entre les deux candidats afro-américains. Comme souvent, c’est le démocrate qui a commencé par prendre la tête à la faveur des votes anticipés avant que tout cela s’équilibre. Le républicain Herschel Walker est même parfois passé devant au fil du décompte, mais les comtés urbains à Atlanta et aux alentours, massivement démocrates, ont fini par faire la différence.
Surtout, l’ancienne star du football américain n’a pas réussi à convaincre les électeurs noirs. Malgré le soutien de Donald Trump, il n’obtient pas non plus les scores attendus dans les bastions républicains traditionnels.
Un encouragement pour Biden
Raphaël Warnock sera donc le sénateur de la Géorgie pour les six prochaines années. Et ce n’est pas rien dans un État aussi disputé. Cela va permettre aux démocrates d’être un peu plus à l’aise pour faire prévaloir leurs vues sans dépendre du bon vouloir de l’un des leurs.
Même s’ils ont perdu la majorité à la Chambre des représentants justesse, c’est la première fois depuis 1962 que le parti présidentiel élargit sa majorité au Sénat lors des élections de mi-mandat. Joe Biden, qui envisage une nouvelle candidature, le prendra comme un encouragement. En revanche, les Républicains ont fait beaucoup moins bien que prévu. Et ils n’ont sans doute pas fini de régler leurs comptes.
G. N.