Un montant global de 16 milliards de DA d’épargne a été levé aux différents guichets bancaires dédiés à la finance islamique au niveau du Crédit populaire d’Algérie (CPA) à l’échelle nationale depuis le lancement officiel de cette activité en octobre 2020, a indiqué mercredi un responsable de la banque.
Intervenant lors de la tenue de la 7e édition du Forum de la finance islamique, le chef de la Division finance islamique du CPA, Sofiane Mazari, a affirmé que l’activité dédiée à la finance islamique a permis au Crédit populaire d’Algérie de lever, depuis son lancement en octobre 2020 au 31 octobre dernier, un montant de 16 milliards Da.
Selon M. Mazari, plus de 90 % de ce montant est constitué de dépôts dans le cadre du livret d’épargne et comptes épargne islamique effectués par des particuliers.
L’introduction de la finance islamique au sein de cette banque publique a permis aussi d’enregistrer un nombre de plus de 26.000 clients ayant ouvert des comptes selon les principes de la Charia, a précisé M. Mazari, assurant que cette activité est en « forte croissance et à deux chiffres ».
Le CPA détient le plus grand réseau de guichets dédiés à la finance islamique au niveau de ses 91 agences bancaires implantées sur le territoire national, a ajouté l’intervenant.
Dans ce contexte, M. Mazari a annoncé l’ouverture prochaine d’une banque dédiée exclusivement à la finance islamique, tandis que le programme tracé pour l’année prochaine est de procéder, a-t-il mentionné, à l’ouverture de 10 à 12 agences dédiés à cette activité.
Le CPA compte également lancer, a-t-il ajouté, de nouveaux produits destinées aux professionnels et aux entreprises. Il s’agit notamment du dépôt à terme islamique qui offre la possibilité de participer dans le financement du portefeuille de la banque et des produits de financement de l’acquisition des équipements industriels et matériels roulants.
Le CPA prévoit, par ailleurs, de réviser les conditions d’accès à certains produits de la finance Islamique, en prolongeant la durée de remboursement des logements à 40 ans pour un âge limite de 75 ans, a fait savoir le même responsable.
APS