Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a reçu, samedi à Alger, des représentants des chambres des notaires, en vue d’assurer l’adhésion de cette corporation dans le processus de numérisation, notamment de l’administration du domaine national et des impôts, indique un communiqué du ministère.
« M. Faid a tenu une réunion de concertation et de coordination, au niveau de son département ministériel, avec les représentants de la corporation des notaires, dans le but de renforcer la compréhension mutuelle et d’assurer une adhésion active de cette corporation dans le processus de numérisation du ministère des Finances et tout particulièrement l’administration du domaine national et des impôts », explique la même source.
Un représentant du ministère de la Justice, les représentants des différentes chambres des notaires, nationale et régionales, ainsi que les directeurs généraux des Impôts, du Domaine National et du Trésor ont pris part à cette réunion, souligne le document.
Le ministère a précisé que cette réunion « marque un jalon significatif dans la modernisation de l’administration publique et les efforts du gouvernement en vue de faciliter les échanges d’informations électroniques et l’efficacité opérationnelle ».
A l’ouverture de cette rencontre, M. Faid a « chaleureusement » accueilli les représentants des notaires, soulignant que cette réunion était « un espace d’échange et d’écoute des préoccupations et des propositions des notaires ».
Le ministre a, à cette occasion, « invité les notaires, en tant que partenaires incontournables, à partager leurs propositions en matière de numérisation, dans la mesure où leurs compétences et leur expertise sont essentielles pour garantir la réussite de cette transformation », a fait savoir le ministère.
- Faid a également ajouté que leur participation « active » est « essentielle » pour garantir que le processus se déroule de manière « transparente, équitable et en conformité » avec les lois et règlements en vigueur.
Au cours de la réunion, le Ministre a, aussi, partagé sa vision de l’avenir de l’administration du domaine national et des impôts, qui repose sur l’intégration de technologies de pointe pour rationaliser les procédures et améliorer l’accès aux services publics pour le citoyen.
Il a, dans ce sens, souligné que « la numérisation réduira la bureaucratie, améliorera l’efficacité et renforcera la transparence, tout en minimisant les possibilités de fraude et de corruption ».
M. Faid a également rappelé que « la finalité de tous ces processus est de servir le citoyen, en tant qu’usager ultime, de toutes les prestations de services ».
Pour leur part, les représentants des notaires ont accueilli « favorablement » cette initiative et ont encouragé se genre de démarche collaborative.
Ils ont souligné que « cette réunion offrait une opportunité précieuse pour aborder les problèmes spécifiques liés à la numérisation, des problèmes qui ne peuvent être résolus efficacement que grâce à ces rencontres de concertation ».
De plus, les représentants de la corporation des notaires ont manifesté leur engagement « ferme » à contribuer activement à la réussite de la politique de l’Etat visant à numériser et moderniser l’administration publique.
Ils ont aussi affirmé leur volonté de travailler en tandem avec les structures du Ministère des Finances pour développer des solutions qui amélioreront la qualité des services, garantiront la sécurité juridique et faciliteront la vie des citoyens et des entreprises.
Cette collaboration entre le ministère des Finances et la Chambre des Notaires témoigne de « l’importance de la coopération entre le secteur public et ses partenaires pour réaliser des réformes d’envergure, ouvrant la voie à une ère de transformation numérique prometteuse pour notre pays », affirme le communiqué, ajoutant que « cette rencontre a permis de jeter les bases d’une collaboration fructueuse visant à faire progresser la numérisation de l’administration du domaine national et des impôts, qui profitera à l’ensemble de la société ».
A la lumière des résultats de cette première réunion, « un consensus unanime a été établi en faveur de rencontres de concertation semestrielles visant à discuter des progrès réalisés et de procéder à un suivi rigoureux de la mise œuvre des actions convenues entre les deux parties ».
M. B.