« Moi, ce que je veux, c’est de l’action, de l’action, de l’action » et « des résultats, des résultats, des résultats », a martelé le nouveau Premier ministre sur TF1 jeudi soir, en vantant « l’énergie » de ses ministres « engagés à 200% pour répondre aux attentes des Français ».
Il a notamment promis de tenir l’engagement d’Emmanuel Macron de baisser les impôts pour les classes moyennes. « Le président s’est engagé (à baisser les impôts de deux milliards d’euros, ndlr) et évidemment, on sera au rendez-vous de son engagement ».
À propos de la nomination surprise à la Culture de l’ancienne Garde des Sceaux sarkozyste Rachida Dati, mise en examen notamment pour corruption, Gabriel Attal a invoqué la « présomption d’innocence ».
Sur sa nomination à 34 ans comme plus jeune Premier ministre de l’histoire de la République, il a admis s’être demandé s’il était « capable d’assumer cette fonction ». Mais « j’ai décidé de m’engager, parce que j’aime mon pays, que j’ai envie de répondre aux attentes de nos concitoyens », a-t-il ajouté, en citant « la valorisation du travail, la sécurité, nos services publics, l’école, l’hôpital, le défi de l’environnement » et de « la lutte contre le réchauffement climatique ».
Interrogé sur la droitisation du gouvernement, il a affirmé qu’il n’était « pas là à demander à (ses) ministres de vider leurs poches pour (lui) montrer la carte de leur parti politique » et a assuré que le gouvernement comprenait « des personnes qui ont une sensibilité de droite » et des personnes « qui ont une sensibilité de gauche ».
Il a dit aussi sa conviction « qu’on peut avancer », malgré l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, et promis d’ « entendre (les oppositions, ndlr) ». « Il faut chercher à travailler avec elles ».
M. B.