lundi 25 novembre 2024
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France : un immeuble d’habitation s’effondre dans le centre de Marseille

Au moins cinq personnes ont été blessées dans l’effondrement d’un immeuble de quatre étages, dans la nuit de samedi à dimanche, à Marseille, mais le bilan pourrait être beaucoup plus lourd. En 2018, deux immeubles de la deuxième ville de France s’étaient écroulés, suscitant une vague d’indignation contre le mal-logement.

Les recherches étaient toujours en cours ce dimanche pour retrouver d’éventuelles victimes après l’effondrement d’un immeuble d’habitation de quatre étages dans le centre de Marseille, dans la nuit de samedi à dimanche. « Cette nuit à 0h40 a eu lieu l’effondrement d’un immeuble au 17 rue de Tivoli entraînant dans sa chute une partie du 15 et du 19 rue de Tivoli », a déclaré le maire de la deuxième ville de France, Benoît Payan, à des journalistes sur place.

« Il faut qu’on se prépare à avoir des victimes dans ce terrible drame », a déclaré le maire de Marseille, précisant que plusieurs personnes d’immeubles voisins du 17 ont été évacuées et cinq blessées. Les opérations de secours ont été compliquées par un incendie, toujours en cours en début de matinée.

« Il y a de fortes suspicions qu’une explosion ait provoqué l’effondrement, mais il faut rester très prudent sur les causes à ce stade », a indiqué à l’AFP le préfet de la région des Bouches-du-Rhône, Christophe Mirmand.

« Pas d’arrêté de péril » 

D’autres immeubles de la rue ont été évacués par mesure de sécurité en cette nuit du long week-end de Pâques et leurs résidents accueillis dans une école en urgence, a indiqué à l’AFP le préfet de région Christophe Mirmand.

Une enquête est ouverte pour déterminer les causes du sinistre. En novembre 2018, l‘effondrement rue d’Aubagne de deux immeubles dans un autre quartier du centre de Marseille, Noailles, avait fait huit morts et suscité une vague d’indignation contre le mal-logement dans cette ville où 40 000 personnes vivent dans des taudis, selon des ONG.

Mais autant le maire que le préfet ont semblé écarter une insalubrité de l’immeuble dans un quartier plutôt connu pour ses restaurants, bars et son ambiance nocturne. « Il n’y avait pas d’arrêté de péril pour ce bâtiment et ce n’est pas un quartier recensé comme ayant de l’habitat insalubre », a indiqué le préfet.

M. B.