Lors d’une rencontre organisée à Washington le jeudi 25 juillet, la vice-présidente américaine, Kamala Harris, a pressé le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, d’aider à parvenir à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Elle a promis de ne pas « rester silencieuse » face aux souffrances des civils.
La vice-présidente américaine Kamala Harris a pris une position remarquée dans le conflit entre Israël et le Hamas, affirmant qu’elle ne « restera pas silencieuse » face aux souffrances des Palestiniens. Loin des habitudes du président sortant Joe Biden, qui privilégie les pressions en coulisses avec Israël, la vice-présidente a déclaré, après avoir rencontré Benyamin Netanyahu, qu’il était temps de mettre un terme à la guerre « dévastatrice ». Elle a demandé au Premier ministre israélien de « conclure » l’accord de cessez-le-feu.
Israël a réagi vigoureusement aux propos de Kamala Harris. Un haut responsable politique israélo-américain a exprimé l’espoir que les déclarations de la probable candidate à la présidence ne soient pas interprétées par le Hamas comme un signe de division. Cette source anonyme a ajouté que l’absence de divergences affichée entre Israël et la Maison Blanche augmente les chances d’un accord de libération d’otages et diminue les risques de guerre régionale.
Lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre de l’État hébreux Benyamin Netanyahu, Kamala Harris a proclamé « ne pas avoir l’intention de se taire » face à la situation humanitaire catastrophique à Gaza, demandant la conclusion d’un cessez-le-feu sans plus attendre. L’entourage de Netanyahu a indiqué que le Premier ministre israélien a été surpris par ces propos, qui ont ensuite été diffusés sur le compte X de Kamala Harris.
Cet accrochage survient moins de 24 heures avant la rencontre prévue en Floride entre Benyamin Netanyahu et le candidat républicain Donald Trump. Cette situation tendue pourrait avoir des répercussions sur les relations diplomatiques entre les États-Unis et Israël.
M. P.