C’est lors d’un petit déjeuner média convivial et enrichissant, organisé le 28 août 2024 au Salon de thé Pacane, à Sidi Yahia, Alger, autant dire une conférence de presse, que les journalistes ont abordé avec M. Wail Almamma, gérant d’inDrive Algérie, les sujets concernant l’entreprise, ses projets, son développement actuel et futur et, plus particulièrement, le déroulement des activités d’inDrive en Algérie. Les débats ont été passionnants et ont même continué en aparté.
Il va sans dire qu’inDrive est la deuxième application de covoiturage la plus téléchargée après Uber et la quatrième dans le secteur des transports (après Uber, RnBn et e-Booking) depuis 2022. Selon M. Wail Almammma, elle compte s’installer dans 5 wilayas d’Algérie en 2024, à commencer par 3 wilayas durant ces deux prochains mois, à savoir, Mostaganem, Tipaza et Tizi Ouzou. En Algérie, devenue le troisième pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) en termes de trajets et de revenus, inDrive est déjà présent à Alger, mais aussi à Oran, Annaba, Constantine, Blida et Boumerdès.
Toujours selon le Gérant : « L’objectif de déploiement d’inDrive vise 40 wilaya sur les 58 que compte le pays. » Il continuera en disant : « Il faut savoir qu’il y a des régions où il est impossible de s’implanter, et ce, pour deux raisons. La première : le transport urbain est omniprésent couvrant les points les plus reculés. La seconde : l’absence de besoins en transport, d’une manière générale, ou celui lié à une VTC, particulièrement. »
Le déploiement se fera graduellement, notamment en été, où les régions côtières sont les plus ciblées, manière de tester l’usage de l’application lors des grands rush d’estivants. « Pour l’exemple, quand nous optons pour Oran, ce sont tous les estivants des wilayas limitrophes (Sidi Bel Abbes, Relizane, Mascara, notamment) qui feront usage d’inDrive. Ensuite, ce sont ces clients, de retour chez eux, qui deviendront usagers d’inDrive et permettre à cette dernière de s’y implanter. »
Revenant sur la présence légale en Algérie, Wail Almamma indique qu’inDrive est un e-fournisseur et un acteur du e-commerce, tout en rappelant les efforts de l’Etat algérien afin de mieux structurer et renforcer l’assise juridique du secteur digital toutes activités confondues. Parmi les mesures notoires, Wail Almamma cite la carte d’autoentrepreneur, qui permettra aux chauffeurs, à ses yeux, s’ils en disposent, d’avoir une situation plus stable et un numéro d’immatriculation à la Sécurité sociale.
inDrive, se targue d’avoir l’une des commissions la plus basse à prélever sur la course de ses chauffeurs : seulement 12% contre 25%, si on donne celle des plus basses prélevées par ses concurrents les moins exigeants. « Y en a même qui prennent jusqu’à 60% sur les prix des courses », dira Wail Almamma.
Au sujet du recrutement des chauffeurs, Wail Almamma précise que les conditions sont : avoir l’âge de pas moins de 18 ans et un véhicule datant de 2004 au plus.
S’agissant toujours des chauffeurs, des formations de perfectionnement auront lieu afin de leur permettre d’utiliser l’application inDrive, de renforcer le bon accueil des clients et surtout d’identifier les trajets de déplacement.
inDrive est présent dans 41 pays dans le monde. Dans la région MENA, l’application VTC est présente surtout en Egypte. En Afrique, outre les pays du Maghreb, inDrive est disponible au Ghana et en Afrique du Sud.
Faut préciser que inDrive est la seule entreprise, qui a daigné programmé un petit déjeuner média afin de se rapprocher des journalistes et surtout profité de leur expérience et conseil.
Mohammed Bessaïah