Le club de judo du Paris SG veillera à ce que sa nouvelle recrue, le champion algérien Driss Messaoud Redouane, améliore davantage ses capacités en côtoyant le haut niveau, et ce afin d’atteindre son objectif, celui de se qualifier puis briller aux jeux olympiques-2024 de Paris, a déclaré à l’APS le président de la section judo du club de la capitale française.
« C’est désormais fait. Driss Messaoud a signé avec nous au PSG, franchissant une étape importante dans sa carrière sportive. Il est censé en profiter pour grandir et se forger pour s’imposer dans le haut niveau à l’avenir », a indiqué le champion olympique et mondial, en marge de la session de formation qu’il a dirigée mardi à Oran au profit des entraineurs de judo de la région Ouest du pays.
Driss Messaoud (20 ans) évoluait jusque-là au sein du club d’Ouled El-Bahia d’Oran. Il s’est illustré la saison passée en remportant le titre africain de la catégorie des moins de 73 kg en mai 2022 avant d’enchaîner, quelques semaines plus tard, avec une médaille d’or lors des jeux méditerranéens tenus à Oran.
« Notre judoka va côtoyer des champions du monde et d’Europe au sein de notre club, et avec lesquels il va beaucoup apprendre sous la houlette d’entraineurs confirmés. Il sera appelé aussi à disputer des tournois et des compétitions de haut niveau », a encore fait savoir le même responsable.
Présent, en tant qu’invité d’honneur, au championnat d’Algérie individuel, tenu en fin de semaine à Alger, Djamel Bouras s’est dit « satisfait » du niveau de cette épreuve durant laquelle Driss Messaoud a été sacré comme meilleur judoka du tournoi après avoir remporté la médaille d’or de sa catégorie.
« J’ai vu à l’œuvre plusieurs judokas de bonne qualité. J’ai notamment apprécié leur passion pour le judo en les voyant verser des larmes en perdant. C’est ce genre d’athlètes qui me plaisent, car ils aiment le sport qu’ils pratiquent et c’est un atout non négligeable dans la réussite », a-t-il commenté.
Estimant que le judo algérien « n’est pas loin de la performance mondiale », il a poursuivi que cette discipline, « tout comme beaucoup d’autres en Algérie, a besoin d’un peu plus de moyens pour gagner des échelons sur le plan international ».
Il a, en outre, encensé les entraineurs algériens au service desquels il compte mettre sa riche expérience, à travers les sessions de formations qu’il a programmées à Oran, Batna et Alger.
Né le 11 août 1971 à Givors (France, Rhône), Djamel Bouras est originaire de la wilaya de Batna. Il détient un riche palmarès comprenant notamment les titres de champion olympique et d’Europe en 1996, vice-champion du monde en 1997, troisième au championnat du monde en 1995 et champion de France par équipe en 1997. Il est titulaire de la ceinture blanche-rouge 7e dan, rappelle-t-on.
G. K.