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La Délégation de l’Union en Algérie a le plaisir d’annoncer la tenue des 7e Journées du film européen (JFE) du 19 au 26 janvier 2023, en coopération avec les Etats membres de l’UE représentés en Algérie.
L’édition de cette année abordera la thématique de la migration et de la mobilité des personnes à travers le monde. Une riche sélection de films, documentaires et court métrages sur ce sujet sera projetée au public cinéphile dans la capitale et en région. Car pour la première fois depuis leur lancement en Algérie, les JFE n’auront pas lieu uniquement à Alger, mais également à Oran et Béjaïa à travers le réseau des cinémathèques algériennes.
Outre la projection de films, plusieurs réalisateurs européens animeront des masters class ouvertes au public au niveau de la cinémathèque d’Alger. Les projections seront également suivis de débat animé par le collectif « Cilima Station » qui est également partenaire médiatique de cette édition.
Pourquoi la migration ?
« Les flux sont depuis des années au cœur de vifs débats et sur les plans politique et médiatique, on souligne fréquemment ce que coûte la migration en termes de sécurité ou d’intégration des étrangers », fait remarquer S.E.M. Thomas Eckert, tout en précisant qu’« on ignore souvent l’impact qu’elle peut avoir sur le développement des économies es pays accueillants mais aussi sur la vie des personnes et réfugiées ».
Le chef de la Délégation affirme que « l’objectif de cette semaine cinématographique est donc de poser le débat avec le public sur ce sujet en échangeant avec des réalisateurs européens et internationaux qui ont traité cette thématique. A cet égard, j’invite le public algérien amateur du cinéma à prendre part aux soirées cinématographiques qui seront organisées dans les cinémathèques d’Alger, d’Oran et de Béjaïa ».
« Parce qu’il y a autant d’histoire de migration que de personnes qui décident de le faire… nous proposerons au public algérien de découvrir des parcours différents à travers ces quelques heures de films qui permettrons, nous l’espérons, de répondre à la question : pourquoi partir ? », déclare Wissem Mohamed Mousli, responsable de la programmation de cette 7e édition des Journées du film européen.
De la fiction, du drame, de la comédie et même de l’animation ; différents genres cinématographiques seront représentés lors de cette manifestation culturelle qui souhaite être une occasion d’échanges entre les deux rives avec la participation de quatorze (14) pays membres de l’UE qui vont y prendre part, à savoir : le Portugal, les Pays-Bas, l’Italie, la Suède, la République Tchèque, la Belgique, la France, la Pologne, l’Allemagne, l’Espagne, la Croatie, l’Autriche, le Danemark et, pour la première fois , Chypre. Ainsi que l’ambassade des Etats-Unis, le British Council et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
A la Cinémathèque d’Alger, qui accueille tous les films programmés, le court métrage italien « Wallah je te jure » de Marcello Marletto et « Matarès », un long métrage de fiction du réalisateur algérien Rachid Benhadj, seront projetés en ouverture de ces journées.
Des longs métrages de fictions comme « Europa » (Italie), « The Emigrants » (Suède), « The man who sold his skin » (Allemagne) comptent parmi les fictions programmées en plus de trois documentaires. Des courts métrages traitant des grands changements climatiques, et abordant la problématique des réfugiés climatiques et du déplacement des populations suite à ces dérèglements, seront également présentés au public.
Les JFE seront accueillis aux cinémathèques de chacune des trois (03) wilayas durant huit (08) soirées du 19 jusqu’au 26 janviers, à raison de deux projections consécutives à partir de 17h30 à Alger, tandis qu’à Oran et à Béjaïa, une seule projection par jour est prévue à partir de 17h, sauf le vendredi où il y aura deux (02) projections à partir de 15h.
Il est à préciser que l’accès est gratuit dans les trois (03) cinémathèques.
Cette 7e édition des JFE est organisée avec le concours du ministère de la Culture et des Arts et du Centre national de la cinématographie.
Mohammed Bessaïah
