dimanche 22 décembre 2024
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La « Tenue traditionnelle féminine de l’Est algérien », bientôt proposée pour l’inscription au patrimoine de l’humanité

La proposition de la « Tenue traditionnelle féminine de l’Est algérien » à l’inscription dans la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité « est prévue avant le 31 mars prochain », a déclaré, mardi à Alger, le directeur du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique, (Cnrpah), Slimane Hachi.

S’exprimant lors d’une rencontre avec la presse nationale, organisé au palais de la Culture Moufdi-Zakaria, pour présenter le dossier qui a récemment consacré le Rai, « chant populaire d’Algérie » sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité, Slimane Hachi a annoncé qu’un « dossier colossal sur la +Tenue traditionnelle féminine de l’Est algérien+, dans toutes ses variantes locales est en préparation ».

Pour ce faire, a-t-il ajouté, une journée d’étude sera organisée le 15 décembre prochain à Constantine, où plusieurs experts interviendront, entre autre, sur les aspects historique et anthropologique de la Tenue traditionnelle féminine de l’Est algérien et la « structuration » de ce nouveau dossier qui sera déposé avant le 31 mars 2023.

Cette journée d’étude sera appuyée par une exposition de plusieurs tenues de différentes localités de l’Est algérien, certaines d’entre-elles datant du XVIIe siècle, soigneusement préservées par des particuliers.

Rappelant la dizaine d’éléments déjà inscrits par l’Unesco au patrimoine immatériel de l’humanité, le directeur du Cnrpah a évoqué la « possibilité de travailler sur d’autres propositions conjointes d’éléments communs, à l’échelle maghrébine, arabe, africaine et méditerranéenne ».

D’un autre côté, et après la consécration du Raï comme « Chant populaire d’Algérie », Slimane Hachi a, dans le même élan, déclaré que « d’autres genres de musiques traditionnelles appartenant à l’Algérie, allaient être proposés à l’inscription ».

De son côté, la directrice de la conservation et de la restauration du patrimoine au ministère de la Culture et des Arts, Nabila Cherchali, a souligné qu’il était désormais « nécessaire de mettre davantage en valeur » le Raï par « l’organisation d’ateliers de formation et la prise en charge de projets d’enregistrements ».