Le lancement de la 3e édition du Concours national du journalisme environnemental (CNJE) organisé par le Club de Spéléoplongée et des sports de montagne (CSPS) de Ain El Beida en collaboration avec l’entreprise « K.B.M Algérie » sous le patronage du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, a été annoncé dimanche à Alger.
« Le changement climatique » est le thème principal du concours qui vise à encourager les journalistes à traiter des sujets liés à l’environnement et à sensibiliser aux questions d’écologie et de climat en Algérie, ont affirmé les organisateurs lors d’une conférence de presse tenue à l’hôtel El Djazaïr.
Ce concours s’adresse aux journalistes intéressés par les questions environnementales de divers médias nationaux.
Les œuvres : des articles journalistiques écrits, des reportages télévisés et radiophoniques, publiés dans les médias depuis le début de l’année en cours, déposées au plus tard le 20 novembre prochain, seront évaluées par un jury composé d’experts et des spécialistes du domaine.
Les lauréats seront annoncés lors d’une cérémonie prévue à l’occasion de la Journée mondiale de la montagne, le 11 décembre.
Lors de la conférence de presse, Samir Grimes, membre du jury du concours et expert international en environnement et développement durable, a exprimé son espoir de créer une plateforme nationale de journalisme environnemental d’ici 2024, qui permettrait de créer un climat propice aux journalistes, experts, chercheurs et même aux personnes intéressées par ce domaine pour échanger des points de vue, dans le contexte de l’intérêt croissant pour la question de l’environnement au niveau national et international.
L’expert a expliqué que l’intérêt pour la création de cette plateforme « vient après les contacts avec les personnes intéressées par ce domaine, en particulier les journalistes, et en raison de la demande croissante sur les données et informations environnementales fiables ».
Selon M. Grimes, cette plateforme contribuera à « créer un espace de communication virtuel entre les experts et la presse environnementale, afin de rendre les contenus médiatiques liés à la question de l’environnement basés sur des références scientifiques et expérimentales, ce qui contribuera à la diffusion de la conscience environnementale et écologique et à la diffusion de la responsabilité environnementale individuelle et collective au niveau de la société algérienne ».
M. B.