La moitié de l’Angleterre a été déclarée en état de sécheresse par le gouvernement britannique. Après un mois de juillet caniculaire et exceptionnellement sec, les sols anglais souffrent du déficit de précipitations. Londres prévient de probables restrictions sur la consommation d’eau.
La sécheresse gagne les terres d’outre-Manche. Le gouvernement britannique a déclaré plusieurs régions au sud, au centre et à l’est de l’Angleterre en état de sécheresse, incluant la capitale londonienne. Une annonce qui intervient après un mois de juillet classé comme le plus sec depuis près de quatre-vingt-dix ans. Les précipitations n’ont atteint que 35 % de leur moyenne habituelle.
Les contours de la sécheresse anglaise sont semblables à celle qui sévit en France. Les incendies de végétation se sont multipliés et la Tamise se trouve asséchée, à l’instar du Rhin. Le fleuve anglais ne commence à couler qu’environ huit kilomètres plus en aval, une situation inédite.
Restrictions d’eau en vue
L’état de sécheresse avait été déclaré une première fois dans le pays en 2018. Cette mesure permet la mise en place de restrictions afin de sauvegarder les ressources en eau. « Nous appelons chacun à gérer la quantité d’eau qu’il utilise en cette période exceptionnellement sèche », a déclaré le directeur exécutif de l’Agence pour l’environnement, Harvey Bradshaw.
Londres se veut rassurant quant aux réserves d’eau, mais envisage de potentielles limitations. Il appelle d’ores et déjà les compagnies des eaux à « poursuivre leur planification préventive afin de protéger les approvisionnements essentiels en cas d’automne sec ».
Chaleurs extrêmes
Le pays est en proie à son deuxième épisode caniculaire de la saison estivale. La quasi-totalité du sud de l’Angleterre ainsi qu’une partie du Pays de Galles sont placées en alerte orange « chaleur extrême » depuis jeudi et jusqu’à ce vendredi soir, selon le prévisionniste britannique Met Office.
Le 20 juillet, le mercure avait déjà atteint des sommets dans cette région peu habitée aux températures élevées. Avec 40,3 °C au thermomètre, l’Angleterre a battu son record absolu de chaleur. Cette deuxième vague ne s’annonce toutefois pas aussi intense. Les températures attendues restent autour des 35 °C et doivent se prolonger jusqu’à ce week-end.
M. B.