dimanche 22 décembre 2024
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Le moudjahid et colonel Tahar Zbiri inhumé au cimetière d’El Alia

Le moudjahid et colonel Tahar Zbiri, chef de la wilaya historique I et ancien membre du Conseil de la nation, décédé mercredi à l’âge de 95 ans, a été inhumé jeudi après-midi au cimetière d’El Alia à Alger.

Etaient présents à la cérémonie d’inhumation le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, le Général d’Armée Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), des officiers supérieurs du ministère de la Défense nationale et des membres du Gouvernement.

Ont également assisté à l’enterrement, aux côtés de la famille du défunt moudjahid, ses compagnons de lutte, des chefs de partis, des présidents d’organisations de la société civile, ainsi qu’une foule nombreuse de citoyens.

Dans une oraison funèbre, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a rappelé « le long parcours de lutte » mené par le défunt, considéré comme « l’un des symboles de la glorieuse Révolution de libération et l’un de ses vaillants chefs ».

« Ce moudjahid, disparu à la veille de la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution, nous rappelle l’esprit et l’éclat de Novembre 1954, lui qui a consenti d’immenses sacrifices malgré la tyrannie du colonisateur », a-t-il ajouté.

« Au lendemain de l’indépendance, le défunt a poursuivi son devoir national dans l’édification de l’Algérie indépendante », a-t-il poursuivi.

« Il part en laissant l’Algérie digne, sacrée et préservée telle que rêvée par ses frères Chouhada et Moudjahidine », a ajouté le ministre.

Pour rappel, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait adressé, mercredi, ses sincères condoléances à la famille du moudjahid et colonel Tahar Zbiri.

Né en 1929 à Sedrata (Souk Ahras), Tahar Zbiri, moudjahid de la première heure, a été arrêté et condamné à mort avant de s’évader de prison en compagnie du chef historique Mostefa Ben Boulaïd en 1955, pour être ensuite désigné chef du 3e bataillon à la base de l’Est puis chef de la wilaya historique I en 1960.

Après l’indépendance, le défunt a occupé plusieurs postes dont le dernier aura été celui de membre du Conseil de la nation.

Le défunt a largement contribué à l’écriture de l’histoire de la glorieuse Révolution, à travers notamment ses mémoires intitulées « Mémoires du dernier chef historique des Aurès : 1929-1962 ».

R. N.