Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Abderrachid Tabi a affirmé, jeudi à Alger, que le mouvement annuel dans le corps des magistrats visait le renforcement du statut de la magistrature et la promotion de son rôle dans le cadre de l’approche initiée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, portant édification d’une Algérie nouvelle fondée sur l’autorité judiciaire.
M. Tabi s’exprimait à l’occasion de l’installation du président de la Cour d’Alger, Kamel Ghazali, et du Procureur général au sein de la même instance, Moussa Ben Athmane.
« Le mouvement annuel dans le corps des magistrats a pour objectif d’insuffler une nouvelle dynamique à l’action judiciaire à l’effet de renforcer le statut de l’autorité judiciaire et promouvoir son rôle au sein de la société dans le cadre de l’approche du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à bâtir une Algérie nouvelle fondée sur l’autorité judiciaire que consacre la Constitution et les lois de la République », a précisé le ministre de la Justice.
La démarche du président de la République tend également à « promouvoir la ressource humaine, étant un facteur clé dans tout processus de changement, en donnant l’opportunité aux magistrats ayant fait leurs preuves d’occuper des postes judiciaires de qualité », a expliqué le ministre.
Dans le cadre du dernier mouvement, rappelle-t-il, « 18 nouveaux magistrats ont été promus à des postes de responsabilité, à savoir président de Cour et Procureur général, outre le renforcement de la place de la femme dans le corps des magistrats en l’affectant à des postes de responsabilité vu son travail avéré dans le domaine ».
De surcroît, le ministère de la Justice s’est employé, durant cette année, à « mener à bout tous les textes émanant de la Constitution, à l’instar des textes relatifs au Conseil supérieur de la magistrature (CSM), à la réglementation judiciaire, au Conseil de l’Etat, à la loi portant assistance judiciaire, au Code de procédure civile et administrative, outre le Statut de la magistrature, toujours à l’étude au niveau du gouvernement », a fait savoir M. Tabi.
Plusieurs textes juridiques ont, par ailleurs, été préparés « en tête desquels la loi sur la protection des terres domaniales contre toute forme d’atteinte, la loi sur la prévention des drogues et des substances psychotropes, la loi sur la traite des êtres humains et le code pénal ».
Ces textes de loi constituent, en fait, « un moyen de protéger la société de différents types de fléaux devant être traités par la force de la loi, notamment les accidents de la circulation qui ont connu une tendance haussière dangereuse au cours de cette saison estivale ».
APS