Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, souhaite faire de la diaspora algérienne établie à l’étranger, en France entre autres, un levier dans les relations bilatérales, a souligné, mardi, le consultant et éditorialiste de presse en France, Karim Zeribi.
« Le Président Tebboune souhaite faire de la diaspora un levier dans les relations bilatérales, comme entre l’Algérie et la France et j’estime que c’est une très bonne initiative. D’ailleurs, la diaspora est prête à jouer son rôle et d’être utile dans ces relations », a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio algérienne (Chaine III).
Tout en rappelant que le président de la République a de tout temps évoqué, lors de ses différents déplacements, la diaspora et le rôle qu’elle pourra jouer dans multiples secteurs, notamment économique, l’intervenant a souligné que celle-ci « possède des capacités extraordinaires et offre des modèles de réussite fabuleux et elle est prête à apporter un plus à son pays ».
M. Zeribi a tenu à préciser que « la majorité des français de souche ne sont pas racistes, sont amis de l’Algérie (…) et voudraient que les relations bilatérales soient fortes, sereines et apaisées ».
Il a également relevé que « la politique menée aujourd’hui par l’Algérie nouvelle permet d’aller dans cette direction », estimant que « son rayonnement sur la scène internationale est favorable pour une dynamique économique imminente ».
Cependant, M. Zeribi n’a pas manqué d’évoquer certaines parties françaises hostiles aux bonnes relations entre l’Algérie et la France, citant plus particulièrement « des parasites politiques qui activent pour des intérêts personnels ».
Evoquant, par ailleurs, la question palestinienne et le rôle des médias occidentaux dans ce dossier, l’orateur s’est indigné du traitement de l’information « à géométrie variable », estimant que ces médias sont « complices » de la situation en Palestine par leur approche de l’information subjective.
« Nous le voyons fréquemment dans les médias occidentaux et nous avons le sentiment qu’une vie palestinienne ne vaut pas une vie du colonisateur. Cela est dramatique. Plutôt d’avoir ce genre de traitement d’information faussée, nous devrions directement évoquer les raisons de cette situation », a-t-il déploré.
« C’est la politique du plus fort et la Palestine occupée fait l’objet de l’indifférence dans le monde. Comment le monde dont lequel nous vivons peut être régulé et apaisé dans ces conditions ? », s’est-il interrogé, relevant l’existence de « puissances qui créent le désordre et valident le chao ».
M. Zeribi a fait observer, à ce propos, que la crédibilité des médias est « mise en cause » et qu’il existe « un décalage profond entre les médias et l’opinion ».
M. B.