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Après l’Italie et le Japon, les États-Unis ont également annoncé mercredi 28 décembre des restrictions d’entrée aux voyageurs en provenance de Chine. Une décision qui entrera en vigueur en début d’année au moment où doit prendre fin la politique zéro Covid en Chine.
La décision concerne les voyageurs arrivant de Chine, mais aussi de Macao et de Hong Kong. À partir du 5 Janvier, il faudra présenter un test négatif de moins de 2 jours pour pouvoir entrer sur le territoire américain. Et cela quels que soient la nationalité ou le statut vaccinal de la personne. La règle s’appliquera également aux voyageurs venant de Chine qui seraient seulement en escale aux États-Unis.
Annoncées par le Centre de lutte contre les maladies infectieuses, ces restrictions visent à limiter la propagation des cas de Covid-19 en provenance de la Chine. Car depuis que Pékin a annoncé la réouverture de ses frontières et la fin des restrictions contre la pandémie, les autorités américaines, comme d’autres pays, s’inquiètent d’une nouvelle vague de contaminations et de l’apparition de nouveaux variants.
Mais certains experts ont exprimé hier leur scepticisme quant à l’efficacité de ces tests obligatoires pour les voyageurs venant de Chine. Depuis le début de l’hiver, les États-Unis enregistrent un regain de cas de Covid-19 dû au variant XBB d’Omicron. Et les autorités s’attendent à une nouvelle hausse avec les fêtes de fin d’années.
La communauté chinoise de France prudente, mais contente face à la réouverture des frontières
L’annonce faite par le gouvernement de lever les mesures de quarantaine obligatoire à l’arrivée dans le pays à partir du 8 janvier prochain a été accueillie avec joie par les Chinois de France, mais aussi avec prudence. Dans le XIIIe arrondissement de Paris où vit une forte communauté chinoise, Anne qui se trouve derrière sa caisse enregistreuse, accueille les clients avec un large sourire dans son magasin d’alimentation. Comme elle, toute la communauté chinoise se réjouit de la possibilité d’aller voir leurs proches en Chine, même si les billets restent chers à cette période de l’année.
« Tout le monde au sein de la communauté est ravi, ils explosent de joie de savoir qu’ils vont pouvoir retrouver leur famille qu’ils n’ont pas vu depuis longtemps, explique Anne. Mais on espère aussi que les billets d’avion ne seront pas trop chers, car pour le moment les billets simples peuvent grimper jusqu’à 3500 euros. Mais moi dans tous les cas, j’y retournerai. »
Si Anne ira voir ses proches pour fêter avec eux le Nouvel An chinois qui a lieu fin janvier, ce n’est pas le cas de Yitchang et son épouse, gérants d’un restaurant chinois: « Non, on ne prévoit pas encore d’aller en Chine puisque vu que c’est l’ouverture des frontières, on ne sait pas encore réellement ce qui se passe là-bas, d’autant plus qu’il y a une hausse du nombre de cas positifs. »
B. M.
