vendredi 14 mars 2025
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Les finalistes du concours « Les plumes francophones » récompensés

Lors d’une cérémonie, le lundi 20 mars 2023, a eu lieu, à la villa des Oliviers (El Biar), la remise des prix aux finalistes du concours « Les plumes francophones ».

Plusieurs ambassades ont organisé cet événement, en l’occurrence, les ambassades de France, de Suisse, du Canada, du Cameroun, de Belgique, du Sénégal et du Niger et cela correspondant à la semaine de la célébration de la langue française et de la Francophonie (du 18 au 26 mars). M. François Gouyette, ambassadeur de France en Algérie a, dans son discours de bienvenue, tenu à rappeler ce que représente la Francophonie dans le monde. Que le continent africain est un pole majeur de la francophonie. Près d’un locuteur sur deux parle français. Le monde francophone est jeune et même très jeune. Deux tiers des Algériens parlent français quotidiennement ou occasionnellement. L’Algérie est deuxième au rang mondial des pays qui comptent plus de 100 000 apprenants. Elle reste le premier pays du continent africain conservateur du produit culturel français. Vous pouvez aussi mentionner la demande en teste de certification du français qui ne cesse d’augmenter. Vous pouvez aussi relever le succès des écoles privées à double programme franco algérien dont les effectifs sont en hausse constante. Proposer une vision du français de notre langue toujours plus moderne et pertinente, toujours plus proche des besoins réels de la jeunesse algérienne. Proche de son désir bien légitime de plurilinguisme  et d’ouverture. Alors cette vision d’une approche nouvelle dans la diffusion du français en Algérie nous la concrétisons grâce à nos partenaires ici présents, grâce à vous qui êtes toujours plus attentifs et innovants dans vos démarches. Une vision portée par les projets des ambassades francophones en Algérie (ambassade du Cameroun, ambassade du Canada, ambassade la la Belgique, ambassade du Sénégal, ambassade du Tchad). Il ne faut pas oublier les actions de l’Institut français d’Algérie (IFA)  dont les cinq antennes (Alger, Constantine, Annaba, Oran, Tlemcen) développent les stratégies numériques pour se rapprocher de tous les publics et  élaborent une offre de cours spécifiquement dédiée à la jeunesse en ouvrant des espaces dédiés. Cette offre de cours pour la jeunesse rencontre d’ailleurs un grand succès, ce dont nous nous réjouissons. Chaque année la semaine de la francophonie est un temps fort qui nous permet de conjuguer à la fois nos visions et nos actions, des milliers de manifestations sont organisées à travers le monde, dans le but de favoriser la découverte de cette langue que nous avons en partage. En Algérie, les ambassades francophones ont souhaité, cette année, mettre en valeur la créativité littéraire de la jeunesse. L’occasion d’un concours d’écriture ouvert à une tranche d’âge de 15 à 25 ans. Au cours d’une thématique qui est celle du temps. Du temps qui passe, etc. L’ambassadeur a souligné le choix porté sur le talent de ces jeunes auteurs par les ambassadeurs. Leurs écrits ont subjugués ceux-ci qui les honorent aujourd’hui pour leur talent et pour la langue de Molière dont ils sont les ambassadeurs. En terminant son discours, l’ambassadeur a félicité les heureux finalistes.

De son côté Ahlem Gharbi, directrice de l’Institut français d’Algérie a relevé le niveau de créativité des lauréats : « Nous avons reçu plus d’une centaine de textes envoyés par des jeunes algériens âgés entre 15 et 25 ans. » « Thématique retenue cette année : « Une semaine à tous les temps ». Une dizaine de ces productions littéraires (contes, nouvelles…) a été sélectionnée par les enseignants de l’Institut français d’Algérie et par les ambassadeurs du Canada, Sénégal, Suisse, Cameroun, Belgique et du Niger. Dix finalistes sont sortis du lot. ‘Ces plumes francophone’ ont un haut potentiel dans le domaine de l’écriture. »

En aparté, Ahlem Gharbi a souligné les actions culturelles organisées par l’Institut français d’Algérie. A une question sur le programme du Ramadhan : « Nous comptons réalisés des évènements culturels durant le mois sacré par des soirées de poésie, de lecture, de musique, etc. »

L’heureuse élue ayant gagné le premier prix est une étudiante en médecine : Maya Ithri. Elle bénéficie d’un stage d’écriture en France. Les débuts d’une carrière d’écrivaine se dessine peut-être pour la jeune lauréate. Les autres gagnants ont également reçu des cadeaux d’encouragement. De quoi « booster » leur créativité dans la langue de Molière !

Mohammed Bessaïah