samedi 21 décembre 2024
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Loi/presse écrite et électronique : améliorer les conditions socio-professionnelles des journalistes

Les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont salué, mardi, les dispositions prévues par le projet de loi (PL) sur la presse écrite et électronique, appelant à l’amélioration des conditions socio-professionnelles des journalistes.

Intervenant lors d’une session plénière consacrée au débat dudit projet de loi, en présence de la ministre des relations avec le Parlement, Basma Azouar, le député du Mouvement El Bina, M’hamed Touil a mis en avant l’importance des médias dans « la lutte contre les intox, et pour refléter la véritable image de notre pays », appelant à « l’accélération de l’adoption d’une loi sur la publicité, en vue de compléter le cadre législatif inhérent au secteur ».

De son côté, le député du Rassemblement national démocratique (RND), Halim Bencherif, a estimé que « le professionnalisme dans le domaine médiatique requiert un environnement socioprofessionnel adéquat et fermé aux intrus », proposant de « fixer le coût de la publicité accordée à chaque média, à même de garantir l’équité de l’aide et le professionnalisme en termes de performances ».

Le député Mounir Bouden du même parti a, quant à lui, exprimé son vœu de « voir se concrétiser sur le terrain, les dispositions du projet de loi afin d’édifier des institutions médiatiques fortes, conformément aux démarches du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

Il a, également, proposé de modifier l’article 9 relatif à l’expérience du Directeur de publication et de réduire la durée à 10 ans, appelant à instaurer un salaire minimum garanti et à interdire le recrutement de journalistes sans salaire.

Le député Benhamouda Mohamed Yazid (Indépendants), a indiqué que le journalisme à l’ère de la mondialisation « exige une plus grande responsabilité dans le traitement de l’information », soulignant l’importance de « tenir compte des conditions sociales du journaliste, afin qu’il puisse accomplir ses missions comme il se doit et le protéger de tout risque ».

Le député du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Affif Ablila, a appelé à « garantir un environnement professionnel et social au journaliste, qui lui permette de faire preuve d’intégrité et de professionnalisme », et « actualiser la loi sur la publicité afin qu’elle soit conforme aux exigences du secteur ».

Pour sa part, le député des dépendants, Rachid Bouameri, a appelé à « libérer les médias de l’emprise de l’argent et accorder d’importantes prérogatives à l’Autorité de régulation de la presse écrite, tout en offrant une protection plus grande au journaliste et en réexaminant ses conditions socio-professionnelles ».

Dans le même contexte, le député Zine Rachid (MSP) a souligné que « la défense de l’Algérie et de ses intérêts exige un journalisme fort et professionnel », demandant à « fournir toutes les conditions pour le développement du journalisme au niveau national et l’amélioration de ses performances ».

Le travail des journalistes en Palestine a également été salué par les députés qui ont rendu hommage à leur courage et à leurs efforts dans la diffusion de la vérité sur les massacres perpétrés par l’entité sioniste contre les innocents à Ghaza, outre le décès en martyrs de nombreux journalistes pour la juste cause palestinienne.

Les députés ont également salué la position de l’Algérie, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans son soutien au peuple palestinien et la promotion de sa cause dans les fora internationaux.

De son côté, la Commission de la Culture, de la Communication et du Tourisme de l’APN a approuvé, dans son rapport préliminaire sur le projet de loi, nombre de modifications qui ont touché de nombreuses dispositions, dont l’article 9 relatif à l’expérience requises du Directeur de publication, dont la durée a été proposée à 10 ans au lieu de 15 ans, afin d’ouvrir la voie aux jeunes pour occuper des postes de responsabilité dans la presse écrite et de se baser sur les critères de compétence et de rendement, plutôt que l’ancienneté.

M. B.