L’élaboration d’un guide académique de référence pour l’enseignement de l’histoire de l’Algérie, dans les 3 niveaux pédagogiques de l’enseignement, figurent parmi les principales actions réalisées pour la préservation de la mémoire nationale, indique la Déclaration de politique générale du gouvernement.
La Déclaration, qui sera présentée, début octobre, à l’Assemblée populaire nationale (APN), cite, dans le cadre de la poursuite de la promotion de l’écriture et la diffusion de l’histoire nationale et son enseignement aux nouvelles générations, l’impression, la réimpression et la large diffusion de 200 titres historiques, sur 700 soumis à l’étude et de 20 titres de la série de livres « Amdjad El-Djazair » en braille.
Le document évoque la mise au point de « nouvelles approches » pour le suivi des dossiers de la mémoire nationale, en l’occurrence la restitution des crânes et des restes mortuaires des chouhada de la résistance populaire, les archives nationales à l’étranger, les explosions nucléaires dans le Sahara algérien, les disparus de la Guerre de Libération nationale, les exilés et les déportés.
Le lancement du tournage de films historiques sur des symboles de la Guerre de Libération nationale, tels que Zighoud Youcef, Si M’hamed Bougara et Si L’haoues, compte au nombre des actions réalisées pour préserver la mémoire nationale.
La Déclaration de politique générale du gouvernement met l’accent sur la poursuite de la collecte de témoignages vivants des acteurs de la révolution. A ce jour, lit-on dans le document, il a été procédé à « l’enregistrement de 36.000 témoignages, d’un volume horaire supérieur à 28.000 heures, et la mise au point de nouvelles approches pour leur préservation, numérisation, classement et exploitation ».
Elle cite, aussi, la baptisation de 16.150 édifices, institutions et lieux publics au nom de chouhada, de moudjahidine et d’amis de la Révolution algérienne et la création d’une association internationale des amis de la Révolution algérienne.
Le document fait état, par ailleurs, de la poursuite de l’amélioration de la prise en charge sociale et sanitaire des moudjahidine, des victimes civiles, des victimes d’engins explosifs et des ayants-droit.