Un ouvrage intitulé « L’algérianité de la poésie melhoune et sa prééminence au Maghreb » a été publié dans le cadre des activités de la 9e édition du Festival culturel national de la poésie melhoune dédié à Sidi Lakhdar Benkhelouf, qui s’achève, ce samedi, à Mostaganem, a-t-on appris du Commissariat de cette manifestation culturelle.
L’ouvrage, qui est la quatrième publication du Commissariat culturel national de la poésie melhoune, reprend les travaux du colloque national sur « l’Algérie et la prééminence de la poésie melhoune au Maghreb », organisé le 18 décembre 2021 à Mostaganem, ajoute la même source.
Les participants à cet ouvrage collectif ont abordé « La poésie populaire et son émergence en Algérie » (Omar Bouazziz, président de la ligue nationale de la littérature populaire), « La structure linguistique de la poésie melhoune » (Madani Bouhraoua, professeur universitaire), « L’influence des zaouïas et des voies soufies dans la poésie populaire » (Lamine Souikat, professeur universitaire) et « Les sourate du Saint Coran à la rescousse de la poésie soufie » (Hammou Beldjillali, poète et chercheur).
La personnalité du poète Lakhdar Benkhelouf, en tant que fondateur de ce genre littéraire prééminent dans la région du Maghreb, n’était pas absente de cet ouvrage, composé de 140 pages, dans lequel il a été mis en exergue, ainsi que son parcours historique mouvementé, au cours du seizième siècle.
L’ouvrage comprend également des poèmes, des recommandations du colloque et une chronologie de la poésie algérienne Melhoune, qui comprend 24 poètes de différentes régions du pays, allant de Sidi Lakhdar Benkhelouf (XVIe siècle) à Sadek Bedjaoui (XXe siècle), préparé par l’écrivain, auteur et Commissaire du festival, Abdelkader Bendamèche.
Cette publication s’ajoute à trois autres titres parus ces dernières années sur divers thèmes liés à la poésie melhoune algérienne, 8 numéros de la revue « Le message du melhoune algérien » et d’autres ouvrages documentaires et sur des supports audio-visuels produits par le Commissariat du Festival culturel national de la poésie Melhoune comme patrimoine algérien vivant et authentique, a-t-on indiqué.
B. M.