« Nostalgies plurielles », recueil de poèmes de Brahimi Safi, vient de paraître aux éditions « Enadar » d’Oran et mis en vente dans les librairies. L’auteur raconte avec amour sa ville natale, son « port d’attache », Béni Saf.
Natif de Béni Saf, l’auteur du recueil n’a jamais coupé le cordon ombilical avec la ville qui l’a vu naître, ses plages, son port de pêche, jadis un port minier et raconte, à sa façon, son amour et ses souvenirs de cette ville méditerranéenne. Il citera, dans ce sens, Albert Memmi qui estime « comme une mère, une ville natale ne se remplace pas ».
Comme une chronique d’enfance, des souvenirs ont inspiré ces poèmes, dans lesquels se mêlent le cœur, la mémoire et la nostalgie. L’auteur écrit ses nostalgies plurielles entre les plages dorées de sa ville, son collège, ses rues colorées et les escaliers qui descendent et qui montent sans fin, lit-on dans l’avant-propos du recueil composé de 136 poèmes.
« Les poèmes de Safi sont des pierres qu’il jette dans l’eau et qui nous éclaboussent. On ne peut rester insensibles devant ses belles métaphores », écrit, dans la préface du recueil, Marithé Pujol, de l’Ile de la Réunion, ancienne maîtresse des écoles à Béni Saf de 1962 à 1970.