Plus de 9 600 touristes ont visité les monuments historiques le « Palais du Bey » et le Fort de « Santa Cruz » durant le mois de juillet dernier, a-t-on appris jeudi auprès de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés d’Oran.
Le Fort de « Santa Cruz » et le « Palais du Bey », considérés comme une destination touristique par excellence dans la capitale de l’Ouest du pays, ont ainsi drainé un flux important de visiteurs de différentes wilayas du pays, de membres de la communauté algérienne à l’étranger et de touristes étrangers en provenance de pays arabes notamment, dont le nombre a dépassé 9.600 au mois de juillet, a indiqué, à l’APS, la responsable de la circonscription archéologique de l’Office, Fatima Sari.
Le Fort de « Santa Cruz », classé monument national et figurant dans la liste du patrimoine national matériel, qui remonte à la période de l’occupation espagnole, est considéré comme un lieu privilégié des visiteurs dont le nombre a atteint plus de 9.000 durant le mois de juillet dernier, a fait savoir Mme Sari qui a souligné que le mois de juin dernier a enregistré lui aussi 9.000 visiteurs contre 3.820 touristes en mai précédent.
L’engouement suscité par les visiteurs pour ce monument historique situé sur les hauteurs du Mont Murdjadjo et offrant un panorama de la ville d’Oran avec ses quartiers anciens dont « Sidi El Houari », un quartier populaire riche en vestiges et monuments historiques, sans parler du port d’Oran, une des meilleures cartes postales de cette ville plusieurs fois millénaires, a-t-elle souligné.
En ce qui concerne le « Palais du Bey », monument historique situé à haï « Sidi El Houari », cœur palpitant de la ville d’Oran dont l’édification remonte à l’époque Ottomane, a accueilli, lui 660 visiteurs en juillet dernier contre 659 touristes en juin, selon Mme Sari qui a souligné, dans le même sillage, que « la majorité des visiteurs de ces monuments historiques aiment se rendre à la maison du « Diwan » du Palais, sauf qu’elle est fermée en raison de sa vulnérabilité ».