People / Isabelle Adjani dément fermement les accusations de fraude fiscale avant son procès

Isabelle Adjani sera jugée pour fraude fiscale dans quelques jours. Dans un entretien à « Paris Match », l’actrice de 68 ans nie les faits et se dit prise pour cible par le fisc.

L’heure de la mise au point pour Isabelle Adjani. Poursuivie pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale, l’actrice comparaîtra jeudi 19 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris. À une semaine de ce procès, la comédienne de 68 ans continue de nier ces accusations.

Dans un entretien accordé à Paris Match, l’actrice assure n’avoir jamais effectué de malversations. Elle affirme avoir contracté un prêt sans intérêts de 2 millions d’euros auprès de son ami Mamadou Diagna Ndiaye, un riche homme d’affaires sénégalais. Une opération qui remonte à 2013 et qui, selon elle, s’est déroulée en toute légalité.

Le fisc lui, a une tout autre appréciation de la situation. Comme l’indique un rapport envoyé au Parquet national financier, les revenus d’Isabelle Adjani en 2013 étaient insuffisants pour qu’elle puisse rembourser le prêt octroyé par Mamadou Diagna Ndiaye. D’après le fisc, il ne s’agirait donc pas d’un prêt mais plutôt d’un don dissimulé. Une fraude qui pourrait bien conduire Isabelle Adjani à payer 1,2 million d’euros plus 1,25 million d’euros de frais de majoration.

Le fisc s’acharne sur Isabelle Adjani selon ses avocats

« L’administration fiscale française tente par tous les moyens de requalifier ce prêt en donation en dépit des remboursements effectués depuis des années », déplorent Julie Freal-Saison et Cédric Labrousse, les avocats d’Isabelle Adjani qui dénoncent un acharnement du fisc. Un sentiment totalement partagé par la principale concernée. « Une actrice connue est une surface de projection et aussi une cible » a-t-elle lancé.

Si l’administration fiscale suspecte Isabelle Adjani de s’être fictivement domiciliée à au Portugal afin d’éviter 236 000 euros d’impôt sur le revenu, l’actrice assure qu’elle réside bel et bien à Carcavelos, une municipalité proche de Lisbonne. « Oui, je vis dans un petit immeuble qui ne paye pas de mine. Désolée, je ne suis pas propriétaire d’un manoir avec un spa, mais locataire d’un appartement avec un grand parking que j’ai aménagé en loft et où toute ma vie est entreposée. »

Pour rappel, l’enquête a été ouverte en 2016 suite au scandale fiscal des Panama papers. Isabelle Adjani était citée comme détentrice d’une société aux Îles Vierges Britanniques.

A. S.