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L’Algérie et la Tanzanie ont fait match nul (0-0) jeudi-soir au stade du 19-Mai 1956 d’Annaba pour le compte de la 6e et dernière journée des qualifications pour la CAN 2023 en Côte d’Ivoire (groupe F).
Ce résultat qualifie les deux formations pour la phase finale de la compétition continentale prévue au début de l’année 2024, le point glané à Annaba permettant aux hommes du coach algérien Adel Amrouche de distancer l’Ouganda qui reste à quai malgré son succès face au Niger.
Les joueurs des deux équipes ont entamé la rencontre sans pression mais sans toutefois se procurer d’occasions franches de scorer, du moins en début de match.
Devant le bloc bas des tanzaniens dont l’objectif était clairement d’arracher le point du nul, les Verts qui ont aligné une équipe « expérimentale » avec les Bouanani, Mahious, Chaïbi, Guitoun et autre Kadri ont été loin d’être tranchants.
Il y eut quelques incursions, notamment par Bouanani et Chaïbi sur les couloirs, mais l’arrière-garde tanzanienne ne s’est pas laissé faire, faisant surtout valoir le physique des défenseurs.
Sans inspiration, multipliant à l’envi les passes latérales et ne parvenant pas à homogénéiser leur jeu d’attaque, les « Verts » n’inquiétèrent le porter de la Tanzanie qu’à de rares occasions comme la tête de Toughaï qui passe au dessus de la transversal à la 30’.
A ce petit jeu-là, les hommes de Belmadi ont bien failli «boire la tasse» lorsque l’attaquant tanzanien Dennis Prosper a décoché un tir surpuissant sur lequel Anthony Mandréa a dû s’employer pour éviter la douche froide aux supporters algériens venus en nombre soutenir leur équipe.
Un léger mieux a été enregistré en début de deuxième mi-temps, les Algériens se montrant un peu plus entreprenants mais manquant toujours de réalisme.
Témoin la tête mal ajustée d’Abdelli (46’) et le tir puissant du même joueur qui ne trouve toujours pas le cadre (59’).
Il convient également de noter ce superbe tir lifté du pied gauche dujeune Bouanani qui voit le ballon passer légèrement au-dessus.
Ce fut à peu près tout ce que le public annabi a eu à se mettre sous la dent.
Même les entrées de Mahrez, Benrahma, Amoura et Zerouki n’ont pas changé la donne. Les tanzaniens ont résisté jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre béninois Djindo Louis Houngnandande pour laisser ensuite éclater leur joie d’avoir décroché le droit de participer à la grande fête du football africain, en janvier prochain en Côte d’Ivoire.
M. B.
