Emmanuel Macron a participé lundi soir à un Conseil de défense consacré à la Nouvelle-Calédonie. Le troisième en moins d’une semaine. Il a principalement été question de maintien de l’ordre dans l’archipel océanique français.
Principale annonce de ce Conseil de défense : le déploiement « pour un temps » de moyens supplémentaires pour « protéger les bâtiments publics ». Des militaires vont être déployés pour soulager les forces de sécurité intérieure.
Le président de la République demande au gouvernement « de continuer à faire preuve de concentration, de vigilance et d’engagement » sur le dossier néo-calédonien, a ajouté l’Élysée.
Emmanuel Macron dit avoir constaté de nets progrès dans le rétablissement de l’ordre en Nouvelle-Calédonie, mais des blocages persistent. Le chef de l’État demande au gouvernement de continuer à faire preuve de concentration, de vigilance et d’engagement dans ce dossier.
La fermeture de l’aéroport est prolongée jusqu’à jeudi. L’évacuation des touristes bloqués sur le caillou, notamment des Australiens et des Néo-Zélandais, est une priorité. Le Conseil de défense a acté que « toutes les dispositions sont prises pour permettre aux touristes encore présents sur l’archipel de pouvoir rentrer chez eux », alors que Camberra et Weelington multiplient les demandes pour pouvoir évacuer leurs ressortissants.
En ce qui concerne l’état d’urgence, pas de changement pour l’instant. Déclaré en milieu de semaine dernière, il ne peut excéder douze jours, à moins que le Parlement soit réuni et accepte un texte de prolongation. Comme le prévoit la loi de 1955.
Si cela devait être le cas, députés et sénateurs devraient se retrouver avant le 27 mai. Un projet de loi était « en préparation » en fin de semaine, mais selon le député Sacha Houlié (majorité), le gouvernement espérait alors une amélioration de la situation.
B. M.