C’est le dernier venu dans la galaxie des voitures autonomes. Le Cybercab, robot-taxi électrique de Tesla, à l’allure futuriste, a été présenté hier soir, jeudi 10 octobre, à Los Angeles par le propriétaire de Tesla et milliardaire Elon Musk, depuis les studios de Warner Bros, en public. Avec la promesse d’une voiture à un peu plus de 27 000 euros, plus sûre que celles conduites par des humains, Musk a suscité l’enthousiasme. Cependant, la route est encore longue pour le constructeur avant de proposer des taxis sans chauffeurs pour le grand public.
Tesla n’a pour l’instant aucune autorisation pour tester ses voitures autonomes sur le réseau routier. Son système d’aide à la conduite a par ailleurs été mis en cause dans des accidents mortels dans le passé. Néanmoins, Elon Musk, le patron de Tesla, espère fabriquer à grande échelle son robot-taxi avant 2027. Une prévision optimiste, comme il l’a reconnu lui-même lors d’un événement organisé le 10 octobre au soir par Tesla et retransmis sur les réseaux sociaux.
Face aux caméras de l’entreprise et à un public de fans, Elon Musk a fait quelques centaines de mètres dans le Cybercab, le futur taxi autonome de la marque, dans des rues fermées à la circulation. La voiture, aux lignes ultra simples, s’inspire de films de science-fiction.
Un retard face à la concurrence
Cependant, malgré l’apparence futuriste du véhicule, Tesla est en retard sur ses concurrents dans le domaine des voitures autonomes. Waymo, de Google, ou encore General Motors avec sa marque Cruise, proposent déjà leurs services dans quelques grandes villes américaines.
Certains experts estiment qu’il faudrait plutôt attendre 2035 pour voir émerger une technologie réellement équivalente aux capacités d’un conducteur humain. Cruise, dont les services ont été suspendus pendant cinq mois à partir d’octobre 2023 après des accidents, a repris son service cette année. Mais ces nouveaux services se développent lentement dans des conditions très précises de sécurité, comme l’intervention d’un chauffeur à distance quand le véhicule « autonome » perd ses repères.
M. B.