Un recueillement à la mémoire du chahid Abane Ramdane a été organisé mardi par les autorités locales dans sa région natale, Larbaa N’Ath Irathen au Sud de Tizi-Ouzou, à l’occasion du 65e anniversaire de sa mort, le 27 décembre 1957.
La délégation, conduite par le wali, Djilali Doumi, s’est d’abord recueillie à la mémoire de l’un des architectes de la Révolution du 1er novembre 1954 au niveau de la stèle érigée à son effigie à Oued-Aissi, pour ensuite se diriger vers son village natal où elle a effectué une visite à sa demeure familiale qui a été, pour rappel, classée comme patrimoine culturel.
Le wali a salué « la mémoire d’un homme qui a donné sa vie pour que vive l’Algérie indépendante », en appelant à « préserver la mémoire et transmettre l’Histoire des hommes et des femmes qui se sont sacrifiés pour cet idéal ».
« Il est important de faire des commémorations un moment de transmission de la glorieuse Histoire de notre peuple qui, comme tous les peuples épris de paix et de liberté, a payé le prix fort pour son indépendance. »
Des membres de la famille révolutionnaire locale ont, également, pris part à cette commémoration.
Né en 1920, Abane Ramdane a rejoint le mouvement national dans les années 40 et assura plusieurs responsabilités jusqu’à son arrestation par l’armée française en 1950.
Il fut emprisonné jusqu’en janvier 1955, et rejoint la guerre de libération nationale dès sa sortie de prison pour entreprendre un travail d’organisation pour oeuvrer, de concert avec d’autres responsables de la Révolution, à regrouper et à unir au sein du Front de libération nationale (FLN), l’ensemble des courants politiques pour lutter contre la colonisation française.
Un travail qui a abouti à la tenue du Congrès de la Soummam qui a tracé les grandes lignes de la guerre de libération et mis les bases de l’Etat algérien.
M. B.