Le Procureur de la République près le Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis, mercredi, une peine de douze (12) ans de prison ferme à l’encontre de l’ancien ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, en sa qualité d’ancien directeur général de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT).
Des peines allant de quatre (4) à six (6) ans de prison ferme ont également été requises à l’encontre de membres de sa famille et des peines allant de trois (3) à sept (7) ans de prison ferme à l’encontre des autres accusés poursuivis dans la même affaire.
Les accusés sont poursuivis pour « octroi d’avantages injustifiés à un tiers lors de la conclusion de contrats et de marchés en violation des dispositions législatives et réglementaires, corruption en matière de marchés publiques, trafic d’influence, abus de fonction et conflit d’intérêts ».
Ils sont également accusés de « blanchiment de revenus criminels en bande criminelle organisée, enrichissement illicite et demande ou acceptation d’une faveur en échange d’un service ».
G. K.